AvecEva : La campagne libre
Comment faire une porte à porte efficace, organiser des réunions de campagne, réaliser des tracts … vous trouverez tous les outils pour participer activement à la campagne d’Eva Joly sur le site
Comment faire une porte à porte efficace, organiser des réunions de campagne, réaliser des tracts … vous trouverez tous les outils pour participer activement à la campagne d’Eva Joly sur le site
Un résumé du programme en 16 pages est disponible à la diffusion.
Vous pouvez aussi télécharger la version électronique de ce 16 pages (PDF 655Ko).
Et pour aller plus loin, la version complète (64pages, 1,6Mo).
Contre la corruption soyons cohérent, votons Éva, évidemment.
« Eva Joly obtient une licence en droit et un DEA de sciences politiques et devient conseillère juridique de l’hôpital psychiatrique d’Étampes.
En 1980, elle passe le concours d’entrée dans la magistrature, et est reçue 30 ème. À 38 ans, en 1981, elle est nommée substitut du procureur de la République à Orléans. En 1989, elle est détachée au Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), organisme rattaché au ministère des Finances, qui épaule les entreprises en difficulté dans les zones sinistrées. Elle en devient la première secrétaire générale adjointe à ne pas sortir de l’ENA.
Nommée en 1990 juge d’instruction au pôle financier au Palais de Justice de Paris, elle instruit des affaires en vue, comme celle de Bernard Tapie, puis se voit confier le dossier Bidermann, qui conduit via Elf-Gabon à l’affaire Elf, qu’elle instruit avec Laurence Vichnievsky.
Le 5 juillet 1996, Eva Joly fait incarcérer le patron Loïk Le Floch-Prigent, ancien PDG d’Elf et président en exercice de la SNCF.
Puis elle ouvre les dossiers de l’affaire des frégates de Taïwan et de l’affaire Dumas-Deviers-Joncour. En 1998, elle met en examen Roland Dumas, président du Conseil constitutionnel qui est contraint à la démission. Condamné en première instance en 2001, il est relaxé en appel en 2003.
En pleine affaire Elf, Eva Joly est marquée par le suicide de son mari (dont elle était séparée) en 2001.
Elle est lauréate, pour le travail exceptionnel effectué dans cette affaire, du prix de l’intégrité décerné par l’ONG Transparency International.
Après l’affaire Elf, Eva Joly souhaite s’éloigner de la France. Elle explique son départ en Norvège comme un véritable exil pour se mettre à l’abri : « J’ai quitté la France. Je suis partie parce que je ne voulais laisser à personne les moyens et le temps de se venger ».
Extrait de Monsieur Biographie
« En 2002, elle se met en disponibilité de la magistrature pour devenir conseillère du gouvernement norvégien dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière internationale, déplorant au passage la complaisance en France pour les malversations financières. »
« En 2005, elle crée, avec l’appui du ministère des Affaires étrangères, le « Network », réseau privé de juges et d’enquêteurs engagés dans la lutte contre la corruption. Ses membres représentent notamment plusieurs pays en voie de développement auxquels le Network apporte non seulement un soutien psychologique et moral grâce aux échanges et réunions organisés régulièrement, mais aussi, à l’occasion, une aide matérielle, comme l’exfiltration d’un membre dont la sécurité serait menacée. Comme le disent certains membres du réseau, cette initiative unique et salutaire ne pourra réellement avoir un impact significatif que si une cour internationale est créée afin de poursuivre les criminels financiers, seule façon de faire appliquer les lois communes en vigueur »
Extraits de Wikipédia sur Eva Joly
Eva Joly, le respect de la parole donnée, l’honnêteté. Votons juste.
Europe Écologie Les Verts est horrifié par l’odieux attentat perpétré ce matin devant une école juive de Toulouse.
Cet acte criminel, qui visait à tuer des enfants et des adultes simplement parce qu’ils sont juifs, blesse chaque française et chaque français dans sa chair et dans son âme.
EELV entend exprimer son plus profond respect et sa totale compassion avec la douleur des familles des victimes et de leurs proches.
Pascal Durand,
Porte-parole Europe Écologie-Les Verts
Presse : La FCPE, première fédération de parents d’élèves, a donné la parole à six candidats à l’élection présidentielle sur ses « 12 exigences pour l’Ecole ».
Eva Joly, candidate d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à l’élection présidentielle, a prôné un système éducatif français moins élitiste et souhaité recréer 20 000 postes. « Notre école est aujourd’hui à bout de souffle, nous devons inventer ensemble un nouveau modèle […] Mais cela ne va pas être simple, car nous partons de 200 ans de tradition élitiste », a-t-elle déclaré.
Lire l’article complet dans Le Républicain Lorrain.
Evidemment, certains penseront que je suis mal placé pour appeler à voter Eva Joly sans parti pris. Certes ! Pour autant, je crois nécessaire d’expliquer en quelques mots que le succès ou l’échec des écologistes aux élections n’est pas qu’un simple score politique.
Il est aussi le signe d’une volonté de changement écologique de la société.
Si je me réjouis des bons sondages pour la gauche, je suis particulièrement inquiet de l’absence quasi totale des problématiques écologistes dans les propos des candidats en tête des sondages.
Pour le vivre au quotidien, je dois rappeler que malheureusement, ni le parti socialiste ni la grosse composante communiste du front de gauche n’ont intégré les enjeux des crises environnementales qui nous attendent et moins encore un programme adapté à une nécessaire transition écologique de la société.
Eva Joly porte ces projets avec conviction, sérieux et honnêteté.
Les problèmes de notre monde productiviste sont complexes et les solutions pour en changer nécessitent plus qu’une petite phrase à la télé.
Eva Joly ne ment pas aux français. Au delà de son accent, c’est peut être la raison de son faible score dans les sondages.
Electrices, électeurs, il est temps de se penser que l’essentiel n’est pas de voter pour celle ou celui qui va gagner. L’essentiel est de soutenir un projet courageuxpermettant un avenir durable et agréable pour tous.
Le cloche pied ne mène pas loin. Le changement doit être à gauche ET écologiste.
L’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) valide le programme économique d’Europe écologie les verts. Toutes les mesures demandées afin d’empêcher des atteintes irréversibles à l’environnement sont dans notre programme. Comparez et vous verrez…
Bonne lecture et votez bien. C’est bien de la préparation de l’avenir dont il s’agit. Attention a ceux qui ne voient qu’a l’horizon de la prochaine élection.
Benoit BRULIN
L’article visible ici sur le site de l’OCDE
« Des sources de croissance plus vertes peuvent aider les gouvernements à faire face aujourd’hui à ces problèmes pressants », souligne le Secrétaire général de l’OCDE, M. Angel Gurría. « Pour répondre aux besoins des plus de 9 milliards d’habitants de la planète à l’horizon 2050, il sera crucial de rendre l’agriculture, l’approvisionnement en eau, la production d’énergie et les activités manufacturières plus respectueux de l’environnement. »
L’ouvrage Perspectives de l’environnement de l’OCDE à l’horizon 2050 – Les conséquences de l’inaction présente les dernières projections concernant les évolutions socio-économiques au cours des quatre prochaines décennies, ainsi que leurs conséquences dans quatre domaines critiques : changement climatique, biodiversité, eau et effets de la pollution de l’environnement sur la santé. Nonobstant la récente récession, l’économie mondiale devrait quasiment quadrupler d’ici à 2050. L’élévation des niveaux de vie ira de pair avec une augmentation ininterrompue de la demande en énergie, en aliments et en ressources naturelles – et une hausse de la pollution.
L’article du journal de l’environnement
Après le Pnue et l’AIE, l’OCDE appelle à modifier les fondamentaux de notre économie. Il y va presque de notre survie, estime l’institution basée à Paris.
Paradoxe. Alors que l’écologie, la protection de l’environnement ou la lutte contre les changements climatiques ont totalement disparu de la campagne présidentielle, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) rappelle les candidats (et les autres!) à l’ordre.
Pesant quelque 350 pages, le dernier rapport produit par l’organisation d’études économiques rappelle les principales problématiques environnementales et la nécessité de relever le défi qu’elles nous posent collectivement.
«Ces dernières décennies, l’humanité a bénéficié d’une croissance et d’une prospérité sans précédent; la taille de l’économie mondiale a plus que triplé depuis 1970, tandis que la population de la planète augmentait de plus de 3 milliards de personnes pour atteindre 7 milliards aujourd’hui. Or cette croissance s’est accompagnée d’une pollution de l’environnement et d’un épuisement des ressources naturelles qui pourraient bien, à terme, compromettre le développement humain», annonce, d’entrée de jeu, l’institution basée à Paris.
Fondée sur les travaux de modélisation menés conjointement par l’OCDE et l’agence d’évaluation environnementale des Pays-Bas (PBL), Les Perspectives de l’environnement de l’OCDE à l’horizon 2050 se focalisent sur les 4 domaines jugés les plus urgents: changement climatique, biodiversité, eau et effets de la pollution sur la santé.
Des problèmes qui, si l’on n’y prend garde, ne feront que s’aggraver. Au détriment de l’environnement, bien sûr, mais aussi de l’homme et de… l’économie. Pour reprendre une phrase célèbre: polluer plus coûtera plus.
En restant sur la trajectoire actuelle du développement et de la démographie, la demande mondiale en énergie augmentera de 80% d’ici 2050. Cette hausse sera en majeure partie le fait des économies émergentes et sera couverte à 85% par des énergies fossiles. Avec pour corollaire un accroissement de 50% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) et une aggravation de la pollution de l’air. Au milieu du siècle, la concentration atmosphérique de GES pourrait atteindre 685 parties pour million (contre 393 ppm aujourd’hui). Ce qui nous mènerait tout droit à un réchauffement compris entre 3°C et 6°C par rapport aux niveaux préindustriels. Pour mémoire, la collectivité mondiale ambitionne de limiter à 2°C la hausse du mercure mondial.
La dégradation de la qualité de l’air urbain devrait devenir, en 40 ans, la première cause environnementale de mortalité dans le monde, devant l’eau insalubre et le manque d’assainissement. Le nombre de décès prématurés imputables aux oxydes d’azote et de soufre ou aux particules fines pourrait doubler d’ici 2050. Si rien ne change d’ici là, les émissions des véhicules et du chauffage urbain vont tuer, chaque année, 3,6 millions de personnes. Soit trois fois plus qu‘aujourd’hui.
Révolution automobile oblige, les citadins chinois et indiens seront les plus touchés. Avec une population vieillissante et largement urbanisée, les pays de l’OCDE devraient enregistrer, en 2050, le deuxième plus fort taux de décès prématurés liés à l’ozone troposphérique, derrière l’Inde.
Comme on pouvait le craindre, et toujours si nos politiques actuelles ne sont pas amendées, la biodiversité devrait payer un lourd tribut à notre développement. L’OCDE et l’agence d’évaluation environnementale néerlandaise estiment que 10% des espèces animales et végétales devraient disparaître ces prochaines décennies. La superficie des forêts devrait se réduire de 13%. N’en déplaisent aux économistes, cette 6e grande extinction ne serait pas favorable au développement économique.
L’appauvrissement de la biodiversité et la perte des services écosystémiques représentent globalement une perte évaluée entre 4.000 et 5.000 milliards de dollars (entre 3.035 et 3794 milliards d’euros) par an pour l’économie, souligne l’étude The economics of ecosystems and biodiversity, parue en 2009 [JDLE]. Pas facile à compenser.
Sous l’effet de la hausse de la demande du secteur industriel (+400%), des centrales électriques (+140%) et des ménages (+130%), la demande en eau devrait exploser: + 55%. Ce qui devrait accroître le stress hydrique de l’agriculture et compromettre ainsi la production suffisante de produits alimentaires.
Cet apocalypse est encore évitable, avertit tout de même l’organisation multinationale qui appelle à «réussir la réforme et à intégrer la croissance verte dans les priorités de l’action».
L’OCDE appelle notamment à «rendre la pollution plus coûteuse que les solutions les plus vertes». Par exemple, en développant les écotaxes (mais si) et les mécanismes d’échange de quotas d’émission, dont les allocations se feraient par mise aux enchères. Quoi qu’en pensent les dirigeants d’Airbus.
Autre préconisation, internaliser les coûts environnementaux. Par exemple, en instaurant un prix de l’eau qui tienne compte, au hasard, de sa rareté et des services écosystémiques rendus.
L’institution libérale appelle aussi à «supprimer les subventions préjudiciables à l’environnement». On pense, bien sûr, aux 557 Md$ (422,68 Md€) qui ont été dépensés par les Etats en 2008 pour maintenir à un faible niveau les prix des produits pétroliers [JDLE].
En France, la seule exonération de la TIPP et de la TVA pour le kérosène aérien représentent 6 Md€ par an. «Mais on peut estimer que plusieurs dizaines de milliards d’euros d’aides par an ont un impact néfaste sur la biodiversité», rappelait récemment Guillaume Sainteny, auteur d’un rapport sur les impacts environnementaux de la fiscalité française [JDLE].
Les experts de l’OCDE suggèrent aussi de rendre (enfin) efficaces les réglementations environnementales et les normes. A commencer par celles portant sur l’efficacité énergétique. Une mesure a priori peu coûteuse et permettant tout à la fois de réduire la demande de kilowattheures et les coûts financiers tout en améliorant la santé humaine.
L’OCDE estime aussi nécessaire de multiplier les mesures permettant d’aiguiller la consommation de produits sur les rails de la croissance verte: bonus-malus et soutien public à la R&D.
Ecologues, économistes, biologistes, climatologues ont, maintenant, fait leur travail. L’état de la planète est connu. Son futur proche (et celui de nos descendants!) est minutieusement décrit. Le catalogue des mesures permettant d’éviter le pire est publié. Ne reste aux politiques qu’à s’en inspirer. Et là aussi, il y a du travail.
Publié le
Sur 36 m2, 0,7 m2 pour l’écologie. Étonnant !!!
Le Point Presse n°3