Archives de : loup

  1. Nous n’avons pas les mêmes valeurs

    Comparatif en image entre les valeurs revendiquées par président sortant et celles des écologistes.

  2. Discours d’Eva Joly à Roubaix

    le 11 février 2012 la candidate écologiste présente son programme pour la présidentielle de 2012. Les solutions existent, elles sont écologistes. Votez Eva Joly !

  3. Menaces sur le site PSA d’Aulnay-Sous-Bois, les écologistes interrogent Jean-Paul Huchon

    manif-psa-750

    Groupe Europe Ecologie Les Verts
    Question d’actualité
    15/02/12 

    La menace qui pèse sur la pérennité du site PSA d’Aulnay-Sous-Bois est symptomatique des défis posés à l’industrie automobile francilienne. La baisse des effectifs constatée pourrait s’accélérer : en 2004, le site comptait près de 5000 contrats à durée indéterminée (CDI) et environ 1700 contrats précaires, postes pour la plupart occupés par des habitants du département, alors qu’il n’en reste plus que 3000 CDI et 330 intérimaires aujourd’hui. Maintenant, c’est la fermeture du site qui est évoquée, si l’on en croit une note interne de juin 2011. La manifestation, organisée samedi 18 février à Aulnay, viendra rappeler cette inquiétude.

    A Aulnay-Sous-Bois ou Poissy aujourd’hui, à Rambouillet ou à Asnières hier, les destructions d’emplois dans l’automobile se succèdent, alors que le secteur représente plus de 120 000 emplois directs et indirects en Ile-de-France. En parallèle, la qualité des emplois, comprimée par la réduction des coûts, diminue. Ces destructions participent à la désindustrialisation de la région, qui a perdu 300 000 emplois industriels depuis 1993. Chaque année, entre 1990 et 2005, l’emploi salarié du secteur a ainsi diminué de 2,4% en moyenne. C’est l’ensemble de la filière qui est affecté, depuis les constructeurs jusqu’aux différents sous-traitants, en passant par les équipementiers. Au total, sont concernés en Ile-de-France environ 1000 établissements, 50 000 emplois directs, 78 000 emplois indirects.

    La Région, en tant que chef de file du développement économique, a une triple responsabilité sur cette question. Responsabilité économique, tout d’abord, au vu de l’objectif de maintenir une économie diversifiée créatrice d’emplois durables. Responsabilité sociale également, au vu des catégories sociales et des territoires frappés de plein fouet par la désindustrialisation. Responsabilité écologique enfin, au vu du poids prépondérant du secteur des transports dans le bilan carbone régional, et de la hausse de 15% depuis 1990 des émissions de CO2 liées à l’automobile.

    Cependant, le soutien à la filière ne doit pas s’effectuer de manière aveugle : il ne peut pas viser uniquement le maintien des activités et des emplois. Le modèle économique de la voiture individuelle est fragile, face à une saturation du marché occidental (600 véhicules pour 1000 habitants en France) et à une compétition mondiale croissante ; dans ce contexte, les variables « compétitivité-coût » prennent une place déterminante et servent de justification aux délocalisations. Au passage, elles alimentent le dumping et contribuent à dresser les peuples les uns contre les autres. Dans ce contexte, les solutions d’avant – prime à la casse, crédit impôt recherche, prêts à taux réduit – ne font que repousser le problème. Elles légitiment, de surcroît, une sorte de chantage à l’emploi, sur des sites qui ont parfois des résultats satisfaisants (cf. les 1,13 milliard de bénéfices de PSA en 2010) et qui ont bénéficié d’importantes aides publiques.

    Pour sortir par le haut de ce défi industriel, c’est un changement de logiciel qui est nécessaire. L’avenir de l’industrie automobile francilienne mérite une stratégie prospective à long terme, envisageant concrètement sa reconversion. D’abord, la production automobile doit évoluer, en phase avec les enjeux environnementaux et avec les nouvelles attentes des usagers. La transformation du produit en tant que tel (voitures électriques, hybrides…) ne peut suffire : elle doit s’accompagner d’une prise en compte de l’ensemble des nouvelles mobilités (transports collectifs, auto-partage…). Sur ce point, l’économie de la fonctionnalité constitue une réponse innovante, dans la mesure où les gisements d’emplois liés à l’usage (réparation, distribution, recyclage, entretien…) sont nombreux. Ce nouveau logiciel permet de tourner le dos à l’obsolescence programmée, symbolisée par la baisse de la durée de vie constatée des véhicules, tout en créant des emplois non délocalisables.

    Dans cette évolution, l’accompagnement et la formation continue des travailleurs doit être une priorité. Il est nécessaire d’établir des « CV de site » pour adapter les compétences. Certains exemples sont positifs : l’équipementier automobile Bosch s’est, en 2011, réorienté vers le montage de panneaux solaires, ce qui a permis de pérenniser 200 emplois.

    La pérennisation de l’industrie francilienne doit enfin aborder la question des sites industriels. Alors que d’un côté fleurissent des projets s’établissant sur des terres agricoles et que de l’autre les friches industrielles s’accumulent, il est urgent de lier l’avenir industriel aux enjeux d’aménagement du territoire.

    A plusieurs reprises, la Région s’est mobilisée en faveur de l’industrie automobile francilienne, à l’occasion de délibérations ou de vœux divers. La délibération « Industrie automobile : les choix stratégiques pour l’Ile-de-France » a dressé des pistes qui doivent être approfondies et réactualisées à l’aune du caractère structurel de la crise. Divers leviers doivent être utilisés conjointement et en cohérence : le soutien aux PME et aux TPE dans le cadre de la SRDEI, la réorientation effective du Plan filière automobile, la mobilisation de la recherche et des synergies via Mov’eo, la mobilisation de la formation professionnelle et de l’apprentissage, etc. En l’espèce, les travaux issus des Etats Généraux de la conversion écologique et sociale, en particulier ceux du groupe « Mobilités » et ceux du futur groupe relatif à l’industrie, pourront définir de nouvelles pistes d’intervention.

    Forte d’une approche cohérente et consciente de son devoir vis-à-vis de son tissu industriel, la Région Ile-de-France pourra ensuite mener des actions volontaristes en direction de la filière. Il sera indispensable, dans ce cadre, de mettre en place une concertation avec les entreprises, les partenaires sociaux, les collectivités territoriales et l’Etat.

    Au vu à la fois de l’urgence de la situation (les destructions imminentes d’emplois) et de la nécessité d’entreprendre une démarche à long terme et globale, nous vous demandons, M. le Président, quelles actions vous comptez mener dans les mois à venir en direction de la filière automobile francilienne.
    Cécile DUFLOT
    Présidente du groupe Europe Ecologie Les Verts

  4. Gazette du 16 février 2012

    Discours d'Eva Joly à Roubaix

     

    • Ce soir, Paris20e, Présentation du programme présidentiel EELV
      Débat participatif animé par Fabienne Giboudeaux, avec Cécile Duflot, Emmanuelle Cosse et Denis Baupin.
      Cette soirée, largement ouverte à tous, sera l’occasion de présenter le programme d’EELV porté par Eva Joly, d’avoir un débat participatif avec son équipe de campagne, ainsi qu’avec des élu-es régionaux et parisiens
      à 19h au bar le Lieu-dit, 6 rue Sorbier – Mo Ménilmontant
    • Ce soir, Paris13e, Débat « Pour une Sixième République dans une Europe solidaire »
      Débat sur les institutions avec  Marie-Anne Cohendet , Edouard Gaudot et Bastien François.
      à 19h30 « Chez Trassoudaine« , 3 place Nationale – Mo Olympiades
    • Samedi 18 février, manifestation contre les menaces de fermeture de PSA Aulnay
      à 13h30, place du général de Gaulle, gare d’Aulnay sous bois
    • Samedi 18 février, manifestation de solidarité avec le peuple grec
      Non au sacrifice des peuples sur l’autel de la finance.
      à 14h30 sur le Parvis des droits de l’homme, Mo Trocadéro.

    • Mardi 21 février – Rencontre avec Eva Joly à L’Île-Saint-Denis
      à 9h30, salle Joliot-curie, 14 rue Arnold-Géraux, L’île-Saint-Denis.
    • Mardi 21 février – Débat GE2012 : Nucléaire : et maintenant ?
      Economie et/ou écologie : quels choix possibles ?

      Virginie Votier, Marie-José Votier, Serge Guérin et l’équipe Générations Engagées, Imagine 2012 avec la participation de EcoDebat, vous invitent à débattre avec
      Corinne Lepage, Eurodéputée, Laurence Rossignol, Sénatrice, Jean-Luc Bennahmias, Eurodéputé, Denis Baupin, Adjoint au Maire de Paris, Jean-Paul Deléage, fondateur de la revue «Ecologie et Politique», Ben Cramer pour l’Association des journalistes de l’environnement (AJE). En savoir plus…
      A 19h30 à l’ESG Management School – 25 rue Saint-Ambroise, Paris 11e
    • Jeudi 8 mars, Bagnolet (93) – L’écologie pour sortir de la crise
      de vraies solutions pour l’emploi et l’économie.

      Venez en débattre avec l’eurodéputé Pascal Canfin,la sénatrice Aline Archimbaud et la conseillère régionale Mireille Ferri.
      à 20h à la salle Pierre et Marie Curie, 36 rue Pierre et Marie Curie / Dalle Maurice Thorez.
    • 10 et 11 mars : Fukushima, Plus jamais ça !
      Un an après la catastrophe nucléaire, la centrale n’est toujours pas sous contrôle.
      Les écologistes prévoient de nombreuses actions en mémoire de la catastrophe.
    • Samedi 17 mars – Forum: « Quels territoires franciliens pour demain ? »
      Débat pour une alternative au Grand Paris.
      Conduit à marche forcée par l’état, le projet du grand Paris est le projet de la démesure et de l’aggravation des inégalités territoriales. La commission aménagement du territoire d’EELV-IDF, en lien avec les commissions agriculture et transports, propose une autre vision des territoires de notre région.
      Venez en débattre et retenez la date du 17 mars pour un après-midi de débats et d’échanges ouvert aux adhérents/tes et coopérateurs/trices.
      de 13h30 à 18h, Salle de la CFDT – 4 Bld de la Villette – M° Belleville

    Actualité

    • OGM : Pétition pour une protection de l’apiculture et des consommateurs face au lobby des OGM. À signer sur le site ogm-abeille.org
    Jacques Dubaele
    Jacky nous a quitté

    Jacques DUBAELE était un militant de longue date, au PSU, à la CFDT… avant de rejoindre Les Verts en 1994.
    Il fut longtemps un membre assidu du CNIR des Verts. Il militait dans les Hauts-de-Seine, à Courbevoie. Il était mon suppléant au CPR.
    Né en novembre 1945, rédacteur au GAN, il était retraité et envisageait de se retirer près de Nantes, dans un éco-hameau.
    Il sera inhumé au cimetière de Boulogne.
    Nos affectueuses pensées et notre amical soutien vont à son épouse Nathalie.

    Jean-Luc DUMESNIL, secrétaire régional

     

    A lire

    Philippe Meirieu, Un pédagogue dans la Cité
    Dans ses entretiens avec Luc Cédelle, Philippe Mérieux s’exprime sur les polémiques suscitées par ses travaux en matière de pédagogie et revient sur son parcours militant et ses motivations à rejoindre EELV lors des élections régionales.
    Il y développe sa conception de la politique et parle des sujets de société que sont la jeunesse, l’éducation et la culture.
    – 19,90€ chez Desclée de Brouwer

     

  5. Gaz de schiste, Communiqué de Stéphane Gatignon

    Forage de gaz de schiste

    Le 19 janvier dernier, dans la plus grande discrétion, a été lancée une enquête publique concernant la délivrance de permis exclusifs de recherches d’hydrocarbures ayant recours au gaz de schiste. Elle concerne 12 permis en France (10 en Île-de-France, un en Lorraine et un en Aquitaine).

    Cette enquête, appelée à durer un mois, est accessible uniquement sur le site du ministère du Développement durable (http://www.developpement-durable.gouv.fr/Documents-mis-a-la-disposition-du.html). Ceux qui en connaissent l’existence rencontrent les plus grandes difficultés pour accéder à ces informations et pour situer précisément les périmètres concernés en l’absence d’une cartographie claire (seules des coordonnées cartographiques sont mention- nées). Les communes et les citoyens sont quant à eux tenus scrupuleusement à l’écart de la procédure : pas de registres locaux d’enquête, pas de réunions publiques…

    De toute évidence, nous sommes face à une parodie de consultation !

    La commune de Sevran est concernée par le permis dit de « Chevry », accordé par projet d’arrêté à la société Poros SAS. Il touche près de soixante communes des départements de Seine- et-Marne, Essonne, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis (parmi lesquels Sevran, Vaujours, Clichy, Montfermeil, Villepinte, etc.)
    Bien entendu, ni moi-même ni aucun de mes collègues maires des communes concernées n’ont été préalablement consultés, pas plus que les populations.

    Quelles conséquences de telles opérations peuvent-elles avoir sur la vie de nos concitoyens ?
    Il y a d’abord les nuisances sonores et visuelles se rapportant à l’exploitation d’hydrocarbures : norias de camions, bruit lié aux forages et aux explosions.
    Viennent ensuite les probables pollution de l’air et contamination des nappes phréatiques – y compris au-delà du seul périmètre immédiat des forages.
    Plus graves encore, les risques de mini-séismes ou de glissements de terrain en zone urbaine. En outre, dans notre région marquée par le phénomène de dissolution de gypse, il y a un réel danger de voir les déflagrations liées au fractionnement de la roche provoquer des dommages importants sur les installations de surface, voire sur des installations profondes. À Blackpool, en Angleterre, un lien direct a été établi entre la présence d’un forage de gaz de schiste et deux tremblements de terre de magnitude 2,3 et 1,5 sur l’échelle de Richter, survenus à proximité im- médiate des puits… L’État d’Ohio, aux États-Unis, vient de faire fermer un puits d’extraction dans la région de Youngstown, après que l’on a enregistré un tremblement de terre de magnitude 4,3.
    Sevran, le 14 février 2012Enfin, nous savons que l’utilisation de gaz de schiste peut provoquer des remontées bactériologiques et radioactives. Dans une zone à risque comme le Fort de Vaujours, où était implanté jusqu’en 1997 l’ancien site du Commissariat à l’Énergie Atomique, ce type d’exploitation pourrait donc avoir des conséquences désastreuses.

    Suite à la forte mobilisation des réseaux écologistes et citoyens, le gouvernement actuel s’est prononcé en avril dernier pour l’interdiction de l’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique. Aujourd’hui, pour calmer les esprits, il évoque le recours à de nouvelles techniques (par fracturation à l’azote). Mais dans quelles mesures ces « nouvelles techniques » sont-elles moins dangereuses ? On ne peut que douter de leur caractère inoffensif, lorsqu’on constate la précipitation et l’opacité dans laquelle se déroule cette pseudo enquête publique. Un dossier d’une telle importance exige pourtant de la transparence et du temps.
    Or ce calendrier stratégique, en pleine campagne présidentielle, vise à étouffer toute mobilisation politique et citoyenne. Le but est-il de délivrer les autorisations avant le résultat des élections pour que celles-ci s’imposent ensuite aux futurs dirigeants du pays ?
    Si tel était le cas, nous devons dénoncer ce déni de démocratie, perpétré au seul bénéfice des lobbies pétroliers… N’est-il pas étonnant que la société Poros SAS possède un capital d’un mil- lion d’euros, un chiffre d’affaire de 360 000 euros et n’ait qu’un seul salarié ?

    Le problème des choix énergétiques pour demain est au cœur des questions qui traversent notre civilisation. Nous sommes tous concernés. La France doit s’affranchir du mythe des énergies fossiles qui représentent l’ère industrielle du passé. Aujourd’hui, nous devons faire preuve d’un volontarisme politique pour nous engager sur la voie des énergies renouvelables.
    Nous sommes à quelques jours de la fin de l’enquête. Exigeons le droit d’expression dans le cadre de la procédure en cours, et préparons la mobilisation qui s’impose pour la mise en suspens de ce dossier tant que toutes les garanties écologiques et sociales ne sont pas réunies. L’avenir de nos enfants et de nos territoires est en jeu !

    Stéphane Gatignon,
    maire de Sevran, conseiller régional d’Île-de-France

  6. Tout ça pour ça…

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    Réaction d’Eva Joly à l’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012.

  7. Soutien au peuple Grec, intervention du sénateur André Gattolin

    Ecoutez-bien ce que dit André Gattolin dans cette vidéo. La Grèce ne sortira pas de la crise en affamant les pauvres. Il faut prendre l’argent là où il est : que l’église orthodoxe, les grands armateurs et les milliardaires grecs payent leur part d’impôt plutôt que de cacher leurs fortunes en Suisse.

  8. Vidéo – Médiapart 2012 : Le grand entretien avec Eva Joly. Ce 23 février 2012

    Eva Mediapart

  9. Sites dédiés aux outils militants

    Outils Militants HdS

    Le nouveau site des outils militants est ici.  Il vous donne des idées, des méthodes,… à explorer.

    Le site evajoly2012 ici nous montre normalement tous les tracts, l’agenda d’Eva et plein d’autres choses bien sûr : prises de position, biographie, thèmes de l’écologie,…

    Le site régional (ici) nous montre quelques tracts, affiches,… (non exhaustif actuellement) que vous pourrez commander et passer prendre rue d’Arcueil 75014. Appelez les avant pour vérifier les disponibilités, commander,… ou signaler votre venue : 01 4565 3360

    La Gazette hebdomadaire d’EELV-IDF vous informe des derniers documents disponibles et bien d’autres éléments pour la campagne. Ici pour le sommaire, là pour la dernière gazette publiée.

    Pour toute question, conseil (slogans, méthodes), participation (pour ces campagnes 2012 :-) ), idée,… vous pouvez joindre,

    Philippe Ponge au 01 40 92 17 17. A très vite !

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