Le nationalisme couve toujours, qu’un sang impur n’abreuve pas nos sillons.
Rendez vous traditionnel à Clamart aujourd’hui pour célébrer la fin de la seconde guerre mondiale.
L’occasion de se souvenir de l’origine de ce conflit et de la façon dont le nationalisme fut attisé par Hitler, leader d’extrême droite élu démocratiquement en période de grave crise.
L’électeur en état de stress vote sans lucidité.
Soixante dix ans plus tard, les grecs viennent de faire entrer un parti néonazi à l’assemblée. Raccourci rapide mais inévitable.
De ce point de vue, je trouve toujours que notre hymne national et son appel à ce qu’un sang impur abreuve nos sillons sont peu compatibles avec un travail de non violence et de prévention des conflits.
Ce texte est très ancien et doit bien sûr être remis dans son contexte or il ne l’est pas ou si peu.
Sans oublier La Marseillaise, n’aurions-nous pas intérêt à ce que nos enfants, présents dans ces commémorations, entendent et chantent d’autres textes ?